Pollen en mer

Dans le labo de micropaléontologie, en plus de l’étude des nannofossiles, des foraminifères et des ostracodes, une dernière expertise est menée. Celle qui vise à étudier les grains de pollen.

Ceux-ci sont exportés en mer via les vents et les fleuves. L’identification des espèces de pollen permet de reconstituer la végétation du continent adjacent à différentes périodes. On obtient ainsi la composante atmosphérique du climat avec les variations de températures, le régime des précipitations, etc.

Pour identifier ces grains de pollen, Maria prépare le sédiment de manière à les concentrer. Pour cela il faut passer le sédiment dans des bains d’acide, de manière à détruire la portion carbonatée du sédiment (coquilles d’organismes) puis filtrer pour récupérer la fraction supérieure à 10 microns ; les grains de pollen se trouvant dans une gamme de taille variant de la dizaine à la centaine de microns. Le sédiment concentré est alors déposé sur une lame de verre pour une observation au microscope.

La photo montre ici un grain de pollen de pin…. espèce d’ordinaire sur-représentée dans les sédiments marins de nos latitudes, d’une part à cause de la quantité des émissions lors de la période de pollinisation et d’autre part à cause de sa résistance à la corrosion.

 

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